Neuvième Journée d'étude et Recherche 2009
Argument
Dans notre société contemporaine la durée de vie s’allonge, les progrès de la médecine sont fulgurants, l’éducation à la santé est un maître mot. Mais l’envie de vivre s’étiole. Quelque chose échappe au capital santé… Le mal de vivre, la dépression, voire le suicide. Cela évoque ce qu’avait mis en évidence Spitz chez les nourrissons : le respect strict des règles des besoins biologiques du corps ne suffit pas à donner la vie ; les nourrissons, s’ils sont privés de l’amour et du désir de leur mère, ou de son substitut, tombent dans un marasme somato-psychique et meurent.
Le mal de vivre, qui touche aussi bien les enfants, les adolescents, les adultes, n’est-il pas à interroger dans ce champ : qu’est-ce qui fait impasse dans notre champ social à ce que de l’amour et du désir se transmettent ?
Le désir en tant que tel est toujours désir du sujet de l’inconscient. Le sujet n’est pas donné d’avance. Il se construit dès la naissance et tout au long de la vie, dans une relation singulière à l’Autre où sa parole peut se loger sa parole, sa plainte, les embarras de son désir.
Quelles réponses les professionnels, en lieu d’être interpellés par ces sujets en mal de vivre, peuvent-ils proposer aujourd’hui ? Qu’il s’agisse de professionnels dans leur cabinet, d’institutions médicales, médico-sociales, mais aussi de l’école, du milieu de travail.
Cette journée se veut être un lieu de débat le plus large possible sur ces questions si sensibles de notre société.
Sylvie COUSIN
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